Comme vous pouvez le constater, cette histoire, que l’on pourrait qualifier d’autofiction, se situe à mi-chemin entre le rêve et la réalité.
La partie se déroulant sur Aden est bien sûr complètement issue de mon imaginaire, alors que la partie se déroulant sur Terre est au contraire entièrement autobiographique, afin que cette authenticité en augmente l’impact.
J’ai conscience d’être encore relativement jeune pour entamer le récit de mon existence, néanmoins j’ai le sentiment que celle-ci vaut la peine d’être relatée, non seulement en raison de la richesse des expériences que j’ai pu vivre, mais surtout par le bénéfice que d’autres pourront en retirer afin de ne pas commettre les mêmes erreurs.
Je vous en laisse juge. Il n’est plus à démontrer que même l’existence la plus banale peut se révéler passionnante ; en fait tout dépend de la façon dont elle est contée.
Ce qui est relaté dans la partie autobiographique relève donc de l’histoire vraie — parfois quelque peu condensée et romancée dans le but d’agrémenter le lecteur. Toutefois les faits sont véridiques, du moins de mon point de vue. Bien que le récit soit intentionnellement empreint d’une grande subjectivité, c’est de cette façon que j’ai perçu les évènements1.
Les noms des personnes citées ont cependant été modifiés afin de préserver leur anonymat, et les lieux restent vagues pour conférer à l’histoire un caractère universel.
Aden et ses habitants sont en revanche de purs produits de mon imagination.
Pour ceux qui se poseraient la question : non, ils ne me sont pas apparus dans des visions et je ne communique pas avec eux par un quelconque biais télépathique. Ce ne sont pas mes « amis imaginaires », mais de simples personnages fictionnels.
Je crois cependant en la probabilité de l’existence d’autres mondes et Aden pourrait être l’un d’entre eux, un monde un peu plus évolué que celui que nous connaissons, ayant choisi des voies alternatives.
En ce qui concerne les Akashas, je crois également en la possibilité qu’il existe des êtres conscients ayant réussi à se libérer des contraintes matérielles en s’élevant vers une dimension d’un niveau vibratoire supérieur, ou, si ce n’est pas encore le cas, à la possibilité que nous y parvenions un jour…
Pour vulgariser disons que la majorité des Terriens vivraient dans une basse dimension, les Adéniens dans une dimension médiane (à mi-chemin entre les plans matériel et spirituel), et les Akashas une dimension élevée, immatérielle et intemporelle.
En réalité mon appréhension des différents plans de l’univers et de leurs possibles interactions est beaucoup plus complexe. Je l’ai volontairement épurée afin de faciliter la narration car il est toujours plus efficace, pour appuyer un propos, de se baser sur des exemples concrets plutôt que de se perdre en digressions.
J’ai donc préféré condenser, plutôt que de m’engager un récit labyrinthique qui aurait embrouillé le lecteur au lieu de lui proposer des pistes intéressantes à explorer. J’ai ainsi renoncé à une approche plus réaliste — si tant est que l’on puisse parler de réalisme concernant ces plans abstraits — afin de simplifier l’histoire, en réduisant autant que possible le nombre de protagonistes et de dimensions impliqués. J’espère que la réflexion sur notre place dans l’univers et le but de notre existence s’en trouve finalement enrichie.
Car voici le réel enjeu de cet ouvrage, qui n’est finalement qu’un prétexte à cette réflexion sur notre évolution, sur l’avenir de la Terre, sur l’utopie, qui ne se veut limitative dans aucun domaine, de la science à la philosophie ou même à la théologie…
Nous avons, je crois, quelque chose à apprendre de chaque discipline, et c’est uniquement en les métissant et en les confrontant à nos expériences, personnelles et globales, que nous progressons.
Cette partie relève de l’imaginaire. Je ne cherche pas à imposer un point de vue, mais à proposer des alternatives à notre mode de pensée, trop limitatif et figé à mon goût. Si le lecteur refermait cet ouvrage en se disant « ça y est, j’ai tout compris » j’aurais échoué, mon but étant de pousser les gens à remettre en question leurs convictions, à en éprouver les limites, à explorer de nouvelles perspectives, à trouver leur propre vérité.
Certains des phénomènes abordés sont qualifiés de « surnaturels ». Cependant, pour moi, ils sont bien plus concrets.
En me lisant, vous pouvez (du moins je l’espère) constater que je ne suis pas dépourvu d’esprit critique ; je n’ai pas admis ces phénomènes « paranormaux » spontanément mais à force de questionnement, de recherches et surtout d’expériences.
Je suis quelqu’un d’empirique. Je considère donc que si l’on a personnellement la démonstration que l’extraordinaire est parfois possible, il serait hypocrite de s’obstiner à réfuter cette éventualité. Une personne mystique refusant d’admettre l’évidence de faits scientifiques qui lui seraient démontrés ne trouverait pas davantage grâce à mes yeux.
Ce n’est pas parce qu’un phénomène n’a pas (encore) été vérifié qu’il n’existe pas. Songez que nous refusions de croire à l’existence des ondes il y a quelques siècles. C’était une théorie farfelue et pourtant les ondes nous entourent depuis toujours, bien qu’elles nous soient invisibles. Et maintenant que nous les avons domestiquées nous ne pouvons plus nous passer de ce réseau pour communiquer.
Je pense qu’il en ira de même du pouvoir de l’esprit, et je suis persuadé que la science elle-même devra se réconcilier avec ce qu’elle considère pour l’instant comme de la science-fiction pour expliquer les phénomènes qui se développeront dans un avenir proche.
Songez à Jules Verne qui décrivit un voyage vers la Lune au XIXème siècle, à une l’époque où cela relevait encore de l’invraisemblable ; si personne n’avait osé imaginer l’impossible, nous serions-nous un jour lancés à la conquête de l’espace ?
Le simple fait de conceptualiser quelque chose commence à le faire exister, tel est mon propos.
Quant à ceux qui s’interrogeraient sur la notion de synchronicité, à laquelle je fais souvent référence, je leur citerais le célèbre physicien Albert Einstein, un des plus grands scientifiques de notre ère, dont la pensée avant-gardiste révolutionna notre conception de l’univers : « les coïncidences, c’est Dieu qui se promène incognito ».
Attention tout de même, si vous admettez sans réserve tout ce que vous venez de lire, à ne pas vous faire recruter par la première secte dont vous croiserez la route !
Le monde change maintenant à une telle vitesse qu’il semble que le nombre d’âmes vagabondes2 incarnées sur Terre — bien qu'elles aient toujours été présentes, depuis l'aube de l'humanité — augmente de façon exponentielle ces dernières décennies. Ces nouveaux-venus ont été baptisés « enfants indigos » par des mediums déclarant distinguer cette couleur dominante dans leur aura.
Ce courant a pris une telle ampleur qu'il a été récupéré par nombre de gourous et autres manipulateurs sans scrupules, enclins à profiter de la crédulité et de la détresse de parents désemparés devant les difficultés rencontrées par leurs enfants trop souvent étiquetés « indigos » au premier signe d’hyperactivité.
Mais ce phénomène n’est pas pour autant infondé, j’en sais quelque chose. Il est seulement, comme souvent, exploité à de mauvaises fins, car les meilleurs mensonges poussent sur de bonnes souches.
Je dois donc vous mette en garde : tout organisme prétendant pouvoir vous aider moyennant une obligation financière ou une aliénation de votre liberté (ou simplement de votre liberté de pensée) ne cherchera qu'à vous manipuler pour profiter de votre faiblesse. Ne vous laissez pas abuser.
Si vous soupçonnez votre enfant d’être un indigo, vous pouvez lui donner quelques indices pour le mettre sur la voie ; s’il en est véritablement un il le sait déjà, même s’il ne l’a pas encore réalisé. Mais les indigos n’ont pas besoin qu’on leur rappelle leur mission ; ils y pensent constamment.
Ces enfants ne veulent pas de traitement de faveur, être isolés ni regroupés dans des établissements spécialisés. Donc ne croyez pas leur rendre service en vous en remettant à de soi-disant « indigothérapeutes » qui penseront à tort les comprendre, ni à des psychiatres qui les abrutiront de calmants.
Les indigos ont simplement un grand besoin d’écoute, d’honnêteté, de respect et d’encouragements à réaliser leur potentiel, mais n’est-ce pas le cas de tous les enfants ? Ce ne sont pas eux qui ont un problème mais ce monde, qui n’est pas le leur, et ils le savent au fond de leur cœur. Si vous voulez vraiment les aider n’essayez pas de les changer, mais aidez-les à changer le monde !
Le plus ironique dans cette récupération du phénomène, c’est que les véritables indigos seront les premiers à détecter et rejeter toute forme de manipulation, qu’elle soit d’ordre éducatif, économique, médiatique, politique ou religieux. Car ce sont avant tout d’implacables réformateurs naturellement doués pour déceler le manque d’intégrité.
Personnellement je n’adhère à aucune secte ni confession religieuse. Je me définis toujours comme un agnostique (peut-être un peu trop) ouvert à la spiritualité, bien que ma nature d’indigo se soit révélée comme une évidence que je ne peux ignorer.
Si cet ouvrage aborde des thèmes spirituels, son but n’est certainement pas d’imposer un dogme ni de promouvoir un quelconque mouvement sectaire. Je me désole de leurs méthodes, qui consistent à annihiler toute forme de libre-arbitre chez leurs adeptes par des doctrines formatées, et décrédibilisent par un amalgame malheureux l’ensemble des nouveaux courants spirituels.
Encore une fois mon but ici n'est pas de convaincre ni d'imposer mais de proposer un point de vue différent, une réalité alternative à tout ce que vous auriez pu envisager. Je ne prétends pas livrer la Vérité Universelle — et ceux qui prétendent la détenir devraient se demander : « qui le pourrait ? » — mais simplement ma quête de cette vérité, le fruit de mes expériences extrasensorielles, de mes recherches acharnées et de mes intuitions sincères.
On estime que la déferlante indigo a vraiment commencé à se faire sentir dans les années 80, pour s’intensifier dans les années 90 et 2000…
Étant né à la toute fin des années 70 je suis parmi les pionniers de cette vague particulière d’âmes vagabondes, la plupart des indigos n’ayant pas encore ou venant tout juste d’atteindre l’âge adulte. J’espère donc que le témoignage direct de l’un d’entre nous permettra de mieux nous comprendre, et contribuera à dissocier le mythe de la réalité.
Les principales difficultés rencontrées par ces êtres à part sont la solitude, la peur d’être incompris, le sentiment d'urgence et d’impuissance dans l'accomplissement de leur mission, le besoin de retrouver leur identité fondamentale.
Beaucoup d’entre nous vivent leur incarnation sur Terre comme une punition, jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’il s‘agit en fait d’une mission volontaire. Certains, et ce fut mon cas, sont prêts à se mettre en danger pour obtenir des réponses à ces questions. Ils peuvent même être amenés à mettre leur vie en jeu et, s'ils ne sont pas soutenus au moment crucial, s'imposer de grandes souffrances.
J’ai souhaité partager mon expérience dans l'espoir qu'elle puisse être utile à d'autres et leur épargner ces peines souvent superflues. C’est une des raisons pour lesquelles j'ai décidé d'écrire ce livre.
En fait, je n'ai pas vraiment décidé de l’écrire : il s'est imposé à moi. L'angoisse de la page blanche m’est inconnue ; je fais partie de ces gens qui ont un besoin cathartique d'extérioriser leurs pensées, et les coucher sur le papier est en ce qui me concerne la meilleure façon de m'exprimer.
À l'oral, les mots me manquent. J'ai toujours peur d'être mal compris, et je passe mon temps à formuler plusieurs fois la même chose de différentes façons afin d'être certain que mes propos seront correctement interprétés. J’ai une crainte terrible du malentendu, car il est à l’origine de biens des maux sur Terre.
Les maux venant des mots.
Ici nous ne sommes pas encore familiarisés avec l’échange direct de pensées ; nous nous battons avec des étiquettes et parfois pour elles, « au nom de quelque chose ».
Lorsque les gens essayeront vraiment de se comprendre les uns les autres, non plus pour prendre l’ascendant sur autrui mais par réel désir d’empathie, nous aurons considérablement progressé.