Nous serions tentés de vous dire que s'investir ne sert à rien, qu'il suffit d'attendre que l'homme finisse de scier la branche sur laquelle il est assis et que la nature reprenne ses droits, ce qui ne saurait tarder.
Nous en voyons déjà les prémisses...
C'est tentant, mais nous ne pouvons pas. Car plus nous anéantissons l'équilibre, plus dure sera la chute, et l'humanité pourrait bien cesser de faire partie du plan d'évolution terrestre.
Car ce n'est pas la vie qui est menacée d'extinction, mais l'humanité et les espèces qu'elle entraine dans sa chute. La vie biologique terrestre a déjà survécu à plusieurs quasi-extinctions, et il y a aucune raison de penser qu'elle ne survivra pas à celle-ci, ne serait-ce que sous la forme d'insectes ou de bactéries au fond des océans.
Il est vrai qu'avec la disparition de l'homme, les chances de survie de toutes les autres espèces augmentent significativement... Mais nous défendons la vie et l'humanité en fait partie, bien qu'elle semble l'avoir oublié.
Il faut le lui rappeler. Voici donc quelques conseils pour y parvenir :
1 - Eteignez votre télévision. Ou alors choisissez soigneusement les programmes que vous regardez.
La pub et les séries télé nous font vivre par procuration et créent des désirs névrotiques qui ne seront jamais satisfaits pour la majorité des prétendants. On nous vend du rêve, pour que nous restions sagement endormis.
Les émissions de téléréalité nous abrutissent, nous font miroiter une célébrité éphémère et nous habituent à la vidéosurveillance. C'est un conditionnement qui nous maintient en léthargie.
Les grands médias ne sont pas libres, ils appartiennent à des conglomérats financiers puissants, qui défendent leurs intérêts en filtrant et en orientant l'information.
Les actualités du journal télévisé servent à attiser les peurs pour justifier des lois "sécuritaires" qui nous volent nos libertés comme notre vie privée, et à détourner l'attention des problèmes de fond. Les intervenants sont choisis, les limites du débat fixé avant même qu'il n'ait commencé. Ce n'est plus qu'une illusion de liberté d'expression au service de la machine.
Il n'est pas si difficile d'y échapper : appuyez sur le bouton off.
Préférez les agences de presse indépendantes sur internet, les documentaires aux actualités, les témoignages directs à ceux des médias. N'hésitez pas à varier les sources pour démêler le vrai du faux et faites-vous votre propre avis, n'acceptez plus qu'on pense pour vous !
2 - Cessez d'être des consommateurs, devenez des ommateurs !
À chaque fois que vous êtes sur le point d'acheter quelque chose, demandez-vous : en ai-je vraiment besoin ? puis-je m'en passer ? d'où cela vient-il ? comment-est-ce fabriqué ? par qui ? à partir de quoi ? à qui cela profite-t-il ? à qui cela nuit-il ?
Le système actuel, basé sur la croissance infinie, est voué à s'effondrer. Là encore, nous en voyons les prémisses. La crise financière n'est qu'un avant-goût de ce qui nous attend. Quand nous avions encore des territoires vierges à conquérir, l'expansionnisme était une théorie viable, à défaut d'être éthique. Maintenant que nous avons conquis le monde, il faut se rendre l'évidence : les colonies spatiales, c'est pas demain la veille !
Il n'y a qu'un fou ou un économiste pour croire à la croissance infinie dans un monde fini. Nous devons arrêter de consumer les ressources plus vite que la planète ne peut les régénérer. La publicité nous pousse à changer de cellulaire quand sort le dernier modèle et à nous endetter pour des choses inutiles. Nos biens montrent notre réussite, mais réussir dans une société profondément malade, est-ce vraiment valorisant ?
En essayant sans cesse de relancer la consommation nous nourrissons une tumeur qui ne guérira jamais, qui ne sera jamais satisfaite et qui nous emportera avec elle. Ce n'est plus l'intelligence qui guide l'humanité, mais l'appât du gain, tel un cheval fou et incontrôlable. Ne laissons plus la monture décider, n'attendons pas d'être au fond du ravin pour reprendre les rênes. Consommons moins, et intelligemment.
3 - Communiquez (dans communiquer il y a... commun)
Puisque vous êtes arrivé jusqu'ici, vous savez que le système bancal ne fait qu'accélérer pour nous conduire en roue libre dans le mur.
Le problème, c'est que la plupart des gens ignorent tout cela.
D'une part ils ne sont pas aidés, puisque, comme nous l'avons vu, les médias jouent le rôle de gouvernail de l'opinion, slalomant scrupuleusement entre les problèmes de fond, évitant soigneusement d'établir des liens de causalité qui feraient beaucoup d'ombre aux conglomérats à qui ils appartiennent, n'abordant les sujets graves que sous l'angle favorable à leurs actionnaires.
D'autre part, les gens ne veulent pas être bousculés dans leur confort, dans leurs habitudes, dans leur bon droit. Ils ne réagissent que lorsque les problèmes viennent les toucher directement, c'est à dire trop tard.
C'est pourquoi, aujourd'hui plus que jamais, nous devons communiquer !
Transmettez les informations acquises. Si vous ne savez par où commencer, vous pouvez par exemple en trouver dans la rubrique Connexions vidéo. Discutez avec vos proches, vos amis, vos collègues. Glissez des informations importantes au sein des conversations superficielles. Si l'on ne vous croit pas, organisez des projections, proposez des liens vers des sites. Intervenez en classe, dans une conférence, sur un forum, alimentez un blog, faites tourner une pétition, diffusez des chansons engagés, manifestez... Il y a tant de possibilités, choisissez celle qui vous convient.
Notre société de la vitesse est conçue pour que nous n'ayons jamais le temps de nous intéresser aux vrais problèmes ni d'en chercher les véritables causes. La plupart des gens ne veulent surtout pas ouvrir les yeux, ils pensent avoir déjà assez de leurs propres soucis, parce qu'ils ne voient pas venir le pire. Secouez-les. Réveillez-les.
Expliquez-leur que leur indifférence les rend complices de toutes ces d'atrocités, faites-leur comprendre qu'eux aussi seront un jour victimes des conséquences de leur politique de l'autruche. Donnez des coups pieds dans le derrière de ceux qui s'enterrent la tête dans le sable.
4 - Décortiquez (tout est bon sauf la tête)
Le plus grand problème aujourd'hui, c'est le saucissonnage. Le régime nazi n'a pas fait autre chose que de cloisonner les domaines, de sorte que personne ne savait ce qui se passait, parfois dans la même usine. Les gens pouvaient dire : "oui, c'est atroce ce que nous avons fait, mais moi je suis innocent, je ne savais pas".
L'indifférence tue. L'ignorance tue.
De nos jours ce sont souvent les mêmes industries qui fabriquent des armes chimiques et des médicaments, les mêmes financiers qui déclenchent une guerre et envoient leurs compagnies reconstruire le pays dévasté, les mêmes hypocrites qui surfent sur la vague écologiste pour justifier des mesures favorables à leurs lobbies, les mêmes multinationales qui prêtent aux pays pauvres pour racheter leurs services publics et exploiter la population dès qu'ils deviennent insolvables, les mêmes gouvernements qui indemnisent les banquiers et saisissent les maisons, les mêmes marionnettistes qui créent des drames dans l'ombre puis se présentent au grand jour en sauveurs... et nous pensons vivre dans un monde libre !
Il nous faut chercher les liens de causalité, partager ces informations, boycotter les coupables, même si c'est souvent impossible tellement ils brouillent les pistes... Ne vous reposez jamais sur vos acquis et vos certitudes, cherchez toujours à qui profite et dans quel but.
Nos esprits sont encore plus pollués que la planète. L'indifférence générale est le vrai problème. L'ignorance générale est le vrai problème.
Eveillez-vous, Réveillez ceux qui dorment !
5 - Les petits gestes au quotidien
Il existe de multiples gestes quotidiens que nous pouvons tous faire pour limiter notre impact sur l'environnement. Nous n'allons pas les énumérer ici dans l'immédiat, ils ont été maintes fois répertoriés sur des sites spécialisés.
Ce conseil n'arrive qu'en cinquième position car nous considérons que si la responsabilité de la situation incombe en partie aux individus, on les fait culpabiliser sans revoir les fondements du système consumériste.
Les industries polluent bien davantage que les particuliers. Le changement devra venir de chacun, mais il ne sera effectif que si les particuliers s'impliquent pour modifier ce mode de vie irresponsable à la racine, pas s'ils continuent de l'accepter en essayant de limiter leur empreinte écologique dans la marge infiniment réduite que leur laisse la machine surconsomatrice ; ce qui ne veut pas dire qu'ils ne doivent pas essayer !
6 - Embrassez une cause
Si vous êtes parvenu à vous construire une pensée critique et à la communiquer, félicitations ! Vous avez accompli un exploit dans le contexte actuel.
Vous pouvez alors vous tourner concrètement vers l'extérieur si vous en ressentez le besoin.
Les gens bien-pensants font de temps à autres une bonne action pour se donner bonne conscience, mais ils ne souhaitent surtout pas s'investir davantage. Soyez plus intelligents.
Renseignez-vous avant de donner l'obole à n'importe qui. Certaines ONG utilisent 90% de leurs dons pour gérer le fonctionnement même de l'organisation, payer leurs cadres, et il ne reste quasiment rien pour agir. Choisissez soigneusement les organismes à qui vous accordez votre confiance, renseignez-vous sur leurs réalisations concrètes, rendez-vous sur place si vous en avez la possibilité.
Les causes ne manquent pas si vous voulez agir sur le terrain. Vous en trouverez quelques-unes sur ce site, mais libre à vous de décider où vous pensez être le plus utile.
7 - Prenez soin de vous
Quoi qu'il en soit, il est vain de vouloir aider les autres ou changer le monde si vous ne vous êtes pas d'abord aidé. "Charité bien ordonnée commence par soi-même" n'est pas une maxime en l'air.
Le Cycle des Anges Gaïens propose des pistes et des éléments de réponse aux grandes questions existentielles, mais ce n'est qu'une des voies possibles. A chacun d'emprunter son propre chemin pour trouver ses réponses.
En attendant, vous pouvez nous aider à réveiller les moutons avant l'abattoir !
Car tout changement commence dans l'esprit, et vous êtes l'esprit du changement.